Les Archives

1918 24 avr.
-nant, blessé à l'épaule, en convalescence. Rentré diner à l'Hôtel Royal avec toute la bande. Après-midi. Ias et échecs avec Berri. A 3h, été à la Santé avec le Capitaine Eberlin. Trouvé une lettre de Meylan qui m'attend le 26 à Rouen, à l'Hôtel de la Poste. Été ensuite chez les [Bont.?] 3 R. P. Conreille, Vu Madame B. puis 7 Rue Grolée chez Monsieur Brutt qui m'accompagne dans des tas de démarches pour retrouver les caissons de cigares de Landis. Couru des tas de bureaux, à pied et en tram, avec Monsieur Brutt et pour finir au consulat Suisse. Vu 1 Monsieur [Achand?] et toujours rien de fait. Pour finir, il faudra s'adresser au ministère de la Guerre, à Paris !! Sale administration. Rentré à 6h1/2 à l'Hôtel. Écrit et astiqué. Refait mes malles et tout bouclé. Soupé à 7h avec toute la bande, joyeuse soirée, nombreux Witz. A 9h, je leur laisse mon jeu de cartes et départ pour Perrache en fiacre, avec mes bagages, enregistrés pour Paris. Parti à 10h10 exactement à l'heure de l'horaire. Je suis avec un civil et 2 officiers dont un disparait, de sorte que j'ai toute la banquette pour moi et puis dormir + de la moitié de la nuit. Beau clair de lune. En me réveillant, les vitres sont fouettées de pluie qui tombe encore fine à Paris.
1918 25 avr.
Couvert. Pluie et brouillard à Paris jusqu'à 2h. Chaleur humide. Trouvé un taxi qui me conduit avec mes bagages à la gare de Saint-Lazarre. Enregistré mes bagages pour Rouen, puis Métro pour l'avenue Bosquet où je ne trouve pas René Kissling. Été à pied à la Rue de Marignan voir Schreiber à la légation Suisse, vu Monsieur Aubert qui revient de Rouen et qui a vu Meylan et l'avocat Guinaud de Genève, en mission officielle et quelques employés de l'ambassade. Mis Schreiber au courant de mon histoire de cigares de Landis puis métro pour la place de la Bourse. Pas trouvé Cuënot qui est au front et qui a remis son étude à 1 Monsieur [Porret?]. Été en métro à Poissonnière, voir Meyer, Rue d'Hanseville 82