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1897 13 avr.
retourné en ville, rôdé, monté au port fleuri, belle vue ; fort vent. Un cuirassé (coudar) entre dans le port et d'autres vaisseaux. Revenu en ville en faisant le tour du port et parti tous doucement pour Sidi Ahmed en passant par le bord du lac, nombreux arrêts et fini par arriver à la gare malgré le vent de plu en plus fort et froid. Beau coucher de soleil. Lu. Fumé. Un peu dormi. A 7 1/2, le train passe et route pour Tunis, 4 Arabes complaisants. Depuis Mateur un peu dormi jusqu'à [Tauliansuela?]. Arrivé à Tunis jusqu'à 10 1/4. Rentré en vélo. On a joué le malteur dans la maison. On a volé le porte-monnaie de tante Louise, 23 francs. Madame Bernay a cassé sa soupière. Hélène a failli se faire écrasé un pied et perdre ses clefs. Moi, j'ai crevé mon pneu. Attention ! Soupé. Ecrit et chargé mon appareil. Lu - au lit.
1897 14 avr.
Couvert. Vent d'Est, frais. Travaux domestiques. Levé à 5h1/4. Déjeuné à la hâte. Fini nos préparatifs ; et filé à la gare française avec Hélène. Un nègre porte notre valise. Train pour Sousse, beaucoup de monde. Le train ne va pas vite et permet de voir le pays qui est assez monotone sauf le long de la mer. On change de train à Hammamet-lif. Un peu dormi jusqu'à Hammamet-lif. pour Nabeul. A Enfida-ville, cherché à voir Madame Coctaux qui n'y est pas. Vu 1 sommeiller auquel je donne ma carte. Arrivé à Sousse à midi. On trouve une Melle Scott anglaise et une autre jeune fille qui nous invitent à dîner. Elle sont bien aimables (mission anglaise) ; elles viennent avec nous au phare, puis nous quittent. On va rôder avec Hélène dans les tours puis au bord de la mer, puis à la recherche de notre hôtel du Vabel, bien mais cher, continué à rôder. Photos. Remparts. Soldats. Vieille muraille phénicienne. Repassé