1897
15 avr.
du tram et qui ne passe qu'au bout d'une heure. Dîné à table d'hôte puis été avec un petit arabe parlant français chercher une autorisation de visiter la mosquées au contrôle civil puis on va voir la mosquée des sabres (grandes ancres) et pas de sabres ; malades qui viennent se coucher autour du tombeau du marabout. Eté à la mosquée du barbier de Mahomet en dehors de ville puis rentré en ville en passant près du camp français pour aller voir grande Mosquée ; la pluie recommence. Belle mosquée, train sans grand plan général ; c'est un assemblage de colons de tout style, volé de tous côtés et de pierre portant encore des inscriptions romaines à rebours ou droits. Grande cour en marbre propres pour recueillir l'eau, on comprend pourquoi on ôte les souliers pour entrer dans la mosquée ; hygiène, nous devons aussi ôter nos souliers, m'as on garde le chaussette de 8 jours ! Monté dans le minaret vent ; que [mineuse?] sur la plaine. Route de Tunis, pas de montagnes. Sorti et été faire un tour en ville. Vieille femme paralysée agitant. Café, crabe : carreau, gamins ; tout le monde sait ce qu'on a donné comme bonne main ! Rentré à l'Hôtel. Dormi ; lu. Dîné ! Hélène va se coucher tôt après ; moi je vais faire un tour mais pas loin et je reviens aussi me coucher ; j'ai de la peine à m'endormir.
1897
16 avr.
Couvert. Après-midi : plus ou moins beau. Soir : clair.
Travaux domestiques. Levé à 5 1/2. Astiqué. Ecrit. Déjeuné. Engueulé pour le comptes qui est trop salé et les lits sales. Gare. Attendu longtemps le train qui finit par partir à l'heure. Le trajet quoique paraissant plus court qu'hier est meule quand même il fait plus beau mais même chaud. Fait trois