1918
27 mai
Beau, forte bise. Baromètre 705. +11°.
Travaux domestiques. Levé à 7h. Rasé. Déjeuné. Visite des malades. Descendu en ville pour les papiers Zeligton. Remonté avec les petites. Après-midi. Été à Prilly pour mon foin. Remonté à 4 1/2. Correspondance. Lu. Soir. Visite du capitaine Feyer, toujours mauvais payeur ! Écrit. Bricolé. Lu - au lit à 9h.
1918
28 mai
id. Baromètre 707.
Travaux domestiques. Levé à 7h1/2. Déjeuné. Été en ville chez le Docteur Mermod qui me brûle dans le nez. Remonté à 11h à pied. Lu. Après-midi. Lu. Café. Un peu dormi. Commencé mes notes. Thé. Notes jusqu'au souper. Soir. Billard. On attend Madame Kunz qui arrive avec Madeleine à 9 1/2. Continué mes notes. Écrit et fini à 9h. Causé avec Madame Kunz et lu - au lit à 11h.
1918
29 mai
id. Baromètre 705.
Travaux domestiques. Levé à 7h. Rasé. Déjeuné. Copié mes notes et comptes. Il y en a encore pour 7500 francs et ce mois-ci, on a encaissé 10.300 francs. Et pourtant nous ne sommes pas encore à flot. Sale guerre et sales boches ! A midi, les Schriband, frère et soeur, viennent dîner avec nous et Madame Kunz. Après-midi. Café. Causé au salon jusqu'à 2 1/2. Tout le monde redescend et je reste seul ici. Correspondance. Le Capitaine Fryer a enfin payé. Thé. Lu. Bricolé: graissé les souliers de montagne des gosses et les miens. Madeleine rentre à 6 1/2. Soir. Billard puis descendu au C.A.S. Conférence de de Girard de Fribourg sur la destruction des montagnes. Rentré à 11 1/2. Lu - au lit.
1918
30 mai
id. Baromètre 707.
Travaux domestiques. Levé à 7 1/2. Déjeuné. Bricolé. Correspondance. Lu. Thé. Rangé 1 robinet à la cuisine. Après-midi. Café, forteresse. Lu. Un peu dormi. Commencé à préparer pour le souper de ce soir. Madeleine court pour ses cartes de denrées. Lu. Thé. Correspondance. Préparé pour mes mises de demain. Préparé ma fondue. Vin. A 7h, arrivent d'abord Perrier, puis les Payot et le prof Gilliard
