Les Archives

1916 7 mai
rentre à 10h. Causé un moment. Lu - au lit.
1916 8 mai
Sale temps. Neige à 1000 mètres. Baromètre remonte à 703. Travaux domestiques. Levé à 7 1/4. Déjeuné avec Georges. Train pour Montreux. Dernier jour de recrutement là. On a 60 hommes à examiner et on finit à 10h. On peut reprendre le train à 10 1/2 et rentrer à la maison pour midi. Madeleine secoue tout le monde. Après-midi. Café. Forteresse. Huguette Bovet retourne à Neuchâtel avec Rosa qui prend Simone avec elles. Thé. Été à Prilly, < tache d'encre > voir, avec Ferraris, les travaux à faire pour terminer la maison et la rendre entièrement louable. Il restait à faire la lessiverie, une lanière au galetas, un parquet à égaliser etc. Été à la Bavaria puis train pour Montreux avec Barbey. Été manger 1 croûte au fromage chez J. Vittoz. Train pour Chateau-d'Oex. Le temps s'arrange. Vue magnifique, presque féerique sur le haut du lac, puis les montagnes de Vereaux etc. Anglais communicatif. Cassé une croûte. Un peu dormi après le Tunel. En 1re classe avec des billets de IIème classe. Gentil chef de train. Arrivés à Chateau d'Oex à 10-1/4. Lu - au lit illico (Hôtel de l'Ours).
1916 9 mai
Très beau. Neige bas. Baromètre 706. Travaux domestiques. Levé à 8h-1/4. Déjeuné. Recrutement à Château d'Oex jusqu'à 10 1/4. Écrit. On a le temps de reprendre le train de 10 1/2. Très belle vue, temps très clair. A Montbovon, la musique, des cortèges d'enfants attendent le passage d'évacués anglais qui ne viennent pas. Très belle vue en sortant sur les Avants où des soldats français montent avec nous et causent gentiment. Rentré à Lausanne à 1 1/2. Remonté à 2h. Correspondance. Beaucoup de téléphones. Une admission de Madame Landry et refus de 2. C'est plein. Thé. Visite des malades et de Mademoiselle [...poulo ?] et Madame Landry, Madame Viquerat Docteur. Soir. Été au C.A.S. avec Madeleine et Marguerite: Willauer (équipement) et Vittoz: flore alpine. Train pour Bex. Arrivé à minuit. Couché à l'Hôtel des Alpes. Couché illico.
1916 10 mai
Couvert. Après-midi et soir. Pluie et vent. Travaux domestiques. Levé à 7 1/2. Déjeuné. Recrutement à Berne jusqu'à 10 1/2. Correspondance. Écrit et lu. Été diner au buffet de la gare. Tram pour Aigle puis Leysin avec Barbey. On ne trouve pas le Docteur Rollier à Leysin. On rencontre Verrey, architecte et le Docteur Morin. On va ensuite chez le Docteur Roulet. Vu sa femme,