Les Archives

1915 19 oct.
id. Baromètre 705. Travaux domestiques. Levé à 8-1/4. Déjeuné en famille. Madeleine va passer la journée à Genève. Resté à la maison toute la journée. Visite de Brunschurgler qui vérifie l'ouvrage et me montre les manettes des robinets et de toute la tuyauterie. Chichis pour la cage de l'ascenseur, trop peu haut. On commence à enfouir les livres dans les nouvelles armoires avec Marguerite. Après-midi. Café. Échecs Pépino. Continué le triage des livres. Lu. Soigné Edouard. Soir. Madeleine revient à 7h. Soir. Continué livres. Billard Pallard. Écrit et lu - au lit à 9 1/2.
1915 20 oct.
id. Baromètre 707. Travaux domestiques. Levé à 8h-1/4. Rasé. Déjeuné. Visite de Monsieur le notaire Bergier qui examine mes comptes pour le procès Pinard jusqu'à 10h. Visite de l'architecte et de Zwallen. On décide de faire un treillis sur et sous l'ascenseur. Visite des malades. Après-midi. Café. Billard. On finit de débarrasser le 2ème salon et de classer dans les buffets livres et bibelots. On commence mon bureau. Visite de Vittoz. Thé. Continué mon bureau et ma pharmacie. Quelques jeunes filles viennent se présenter comme filles de cuisine. Soir. Billard. Préparé ma séance du C.A.S. Madeleine et Marguerite vont à un concert. Buché en les attendant.
1915 21 oct.
Très beau depuis 11h jusqu'au soir. Baromètre 710. Travaux domestiques. Levé à 8-1/4. Déjeuné. On continue ma chambre tout le matin. Après-midi. Café. Descendu en ville déposer des papiers puis au local du C.A.S. où a lieu une réunion des délégués de l'Echo des Alpes et des sections romandes pour une proposition des genevois sur une modifications des statuts centraux du C.A.S. à mettre en harmonie avec le code civil Suisse. Séance intéressante jusqu'à 6h. Rentré à 6 1/2. On continue ma chambre qu'on finit après diner à 10h. Lu jusqu'à 10 1/2. Écrit et lu - au lit à 11h-1/4.
1915 22 oct.
Très beau depuis midi et soir. Baromètre 709. Soir. Un peu de bise. Travaux domestiques. Levé à 8h. Rasé. On finit d'arranger mon bureau qui est prêt à midi. Visite de Vaucher qui diner avec nous et avec qui, l'après-midi, après le café, je vais voir Lugeon à l'Université. Été avec Ed. Golay en ville; papiers Perrin. Été chez Monsieur de Meuron qui continue à me réconforter. Été chez Eperon avec Edouard qui le réconforte aussi. Passé chez Canderey. Été à la gare avec Vaucher puis à Grandvaux avec lui, à la recherche de Monsieur Delaharpe à Chenaux