Les Archives

1913 5 oct.
Plus ou moins sale temps tout le jour. Baromètre bas. Travaux domestiques. Levé à 7 1/4. Déjeuné tous en famille. Correspondance et comptes. Lu. Bricolé. Après-midi. Échecs. Un peu dormi. Dernière visite des de Villiers-Baille. Thé. On se prépare à partir pour Paris-Royan. Fait ma valise. Envoyé de vieux effets à Mademoiselle Kausener (Machado). Lu. Soir. Madame Baille se laisser habiller assez facilement et descend seule les escaliers. Auto à 10h. Gare. Facile. Compartiment première classe avec lit et deuxième classe à côté, commode. Dormi déjà avant Vallorbe. Douane.
1913 6 oct.
id. On ouvre une valise, toujours la id, des de Villiers ! Dormi ensuite jusque près de Paris où on arrive à 6h 1/4. Beaucoup de bagages et d'impedimenta. En taxi à la gare de Montparnasse. Hôtel Edouard VI (VII ??). Déjeuné puis été voir Madame Compain avec qui on commence une niaise. Balladé puis repris ma malade qu'on conduit au train direct pour Royan. Bringues pour les billets. Un compartiment première classe, 6 places. On croise beaucoup de trains de pommes. Beaucoup de fruits de la campagne après Saint-Cyr et Maintenon. Jolis carraux sous bois. Laiterie Maggi. Beaucoup de moutons tondus. Il y a 527 kilomètres de Lausanne à Paris et 526 de Paris à Royan. {<à gauche, petit dessin de cathédrale>} Encore beaucoup de chaumières. Chartres, cathédrales. Après Chartres, diné au W. R. avec un mauvais Suisse et un bon Allemand. Traversé la Loire à Saumur. A Niort, grande foire. Récrimination de tout le monde à propos du changements dans l'horaire que personne ne sait lire. A Saint-Jean d'Angély, autre cathédrale curieuse. {<à gauche, petit dessin de cathédrale>} [-arnarins?] et végétation des Landes. Arrivés à Royan à la nuit. Le fils Devillliers fait du chichi. Jolies filles, dont une au lit. Grand-mère pas commode. Diné et enfin reparti à 9h avec le fils pour faire le tour de la plage. Candidat à la folie. Louche et idées abracadabrantes. Repris le train, après avoir bavardé avec le gardien du phare et un [pontier?] jusqu'à 11h. Je suis seul dans mon compartiment (reparti à 11 1/2) jusqu'à Saintes, puis à deux jusqu'à Paris.
1913 7 oct.
id. Bien dormi et rien vu, naturellement jusqu'au petit jour. Arrivé à Paris à 8h 1/4. Voulu aller voir Meyer qui est en Alsace; fait un tour de Boulevards. Couru pour mon vérascope, inutilement. Été à Belleville chez Richard qui m'invite à diner. Rien de fait,