Les Archives

1903 2 janv.
de voyageurs. Je n'ai jamais mis autant de temps entre ces deux localités. Arrivé à 7h10 à Neuchâtel chez les Bovet qui m'invitent à souper et coucher. Les garçons sont allés à Chaumont et au Val de Ruz et reviennent tout trompés. Soir : échecs avec Edgar. Lu au lit à 11h.
1903 3 janv.
Sale temps. Baromètre remonte un peu. Travaux domestiques. Levé à 8h1/2. Déjeuner chez les B. puis train pour Zurich. Lu. Gos [gosses] mal élevés ; une dame manque son train à Neuchâtel, bêtement. Dîné à Olten et Zürich, Beauclair vient m'attendre à la gare Monsieur et Madame rendons chez lui en voiture puis on va voir Brun qu'on rencontre en route. Eté à l'Hôpital ; vu Monnier puis Brun qui part pour Lucerne. Avec Beauclair on va voir la Tonhalle et les salles où je pourrais faire ma conférence. On retient définitivement le 30.I.03. Eté ensuite prendre un excellent café l'Hôtel Bauer au Lac puis chez Gary, faire envoyer des plaques pour projections chez Brun. Remonté chez de Beauclair où je mets ma correspondance en ordre. Ecrit à Marc, Joseph, Reickel, Vittoz, Desmeules, Sandoz, Lehmann et le Dr. Heer. Soir : soupé chez les Amsler puis été à la Tonhalle écouter un concert de la musique de régiment de Karlsruhe. Revu Cramer de Lausanne puis rentré à 11h en passant au café Ost. Couché à 11 1/2. Lu - au lit.
1903 4 janv.
Toujours sale temps. Travaux domestiques. Levé à 9 3/4. Racommodé un bas. Commencé d'écrire. Déjeuner, fini d'écrire. Eté chez Brun qui nous fait voir ses beaux clichés. Après-midi : retrouvé à l'Hôpital où on commence à copier : faire les plaques de Gary ne valent rien avec le développateur de Brun. A 5h, on a fait 3 douzaines après quelques essais on était revenu à mes Guillerminot. Monnier vient nous reprendre ; on lui donne rendez-vous chez Beauclair, ou on sirote du Porto et une boîte de [Jrioh.?] Stend. Meilleure encore que les autres conserves. Soir on va souper au Seehof, excellent ; puis on essaye d'aller à la Tonhalle mais c'est trop rempli et on va au Corso qui l'est moins ; on y trouve Dubuis qui m'invite pour mardi soir. Monnier va à la gare attendre Schönholz et nous le attendre au Café Ost, en vain à 12 1/2 rentré et couché illico.