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1899 22 nov.
Très beau, froid, baromètre bien. Bise. Travaux domestiques. Levé à 8h. Lu. Resté à la maison tout le matin. Commencé à mettre ma correspondance en ordre. Après-midi : continué ma correspondance. Une visite et pansement à Corsier. Lu. Visite à Corsier. Passé la soirée chez le Régent. Joué aux dames. Rentré à 11h. Ecrit et lu - au lit.
1899 23 nov.
Idem. Plus ou moins calme. Travaux domestiques. Levé à 8 1/2. Lu. Visite à Anières et Corsier. Après-midi : lu, un peu dormi. A 5h, été à Douvaine souper chez Monsieur Mercanton et passer la soirée avec lui. Monsieur Fritz et Chauméty fils. Thé. Joué et cartes. Rentré à 11 1/2. Ecrit et lu - au lit.
1899 24 nov.
Couvert. Brouillard. Baromètre bien ; gelée blanche et bise forte. Plus ou moins calme. Travaux domestiques. Levé à 8h1/4. Lu. Resté à la maison le matin. Lu. Après-midi : idem, deux pansements. Lu. Visites à Corsier. Descendu en ville en vélo. Commissions : Philippe, gants ; brosses. Fabrique suisse d'uniforme, coupons [d--se?] de 5% ; c'est par les années maigres. Eté chez les J.-G. puis chez Vaucher chez qui je dîne. Soir : séance au SAC. Conférence de Fontannaz et projections de Hausser. Rentré à 11h1/4. Ecrit et lu - au lit. Reçu un envoi d'instruments de Hausmann.
1899 25 nov.
Brouillard dans le bas. Très beau au-dessus. Baromètre bien. Soir : bise. Travaux domestiques. Levé à 8h1/2. Lu. Visites à Corsier et consultations. Lu. Après-midi : rechangé et parti en vélo à 1h-10 pour Genève et la Faucille (Gex 2 1/4, La Faucille 4 1/4, Le Brassus 6h.). Traversé le brouillard à la cantine de la Fontaine de Napoléon cassé une croûte. Pas arrêté de là au-Brassus. Bonnes routes quoiqu'un peu rechargées. Au Brassus, Fankhauser n'est pas encore rentré, on l'attend jusqu'à 7-1/4. Soupé avec lui, causé jusqu'à 2h du matin ; on fait du thé et le lit.
1899 26 nov.
Travaux domestiques. Plus ou moins bien dormi. Levé à 10h! Nettoyé mon vélo. Dîné chez les [Audemard?] comme hier. Après-midi : Fankhauser m'accompagne un bout. Reparti à 1h. A 2h, à la cure à 2 1/4 au haut des Rousses à 2 1/2 à St-Ciergues. Là, je retrouve le brouillard ; jusque là le ciel était de toute sureté et le soleil aussi chaud qu'en été ; à l'ombre par contre les routes sont gelées et givrées. Descendu sans arrêt par Givrius Trélex sur Nyon où j'attends la bateau en prenant un grog au débarcadère. Vu Monsieur Brun. Traversé en bateau sur Corsier. Rentré à 5-1/4. Rechangé. Ecrit à Pfister et Russenberger. Soir : écrit et lu - au lit. Reçu un paquet et une lettre de maman et idem de Joseph et du Kirsch des deux.